photo Jean Janssis : les corps impressionnés

Jean Janssis : les corps impressionnés

Spectacle

Nevers 58000

Du 16/05/2024 au 19/07/2024

"A l’érotisme de ces corps voluptueux, s’ajoute la sensualité de la matière, qui émane de ce papier velouté et des pigments charbonneux qui subsistent en léger relief sur l’épreuve. À l’ère du numérique, de la profusion d’images colorées et du papier glacé, du pris sur le vif, de l’instantané et du mouvement, « l’œuvre au noir » de Jean Janssis, tout de silence et de gravité, évoque plutôt un tableau du Caravage, une sculpture de Michel-Ange ou une eau-forte de Rembrandt. Serait-il passéiste ? Non, évidemment ! Jean Janssis, certes, utilise une technique très ancienne, la gomme bichromatée, qui remonte aux origines de la photographie et abandonnée tout aussitôt. Cette technique, seule, pouvait lui offrir un contact avec la matière qui l’intéressait. À force de recherches, d’essais et d’erreurs, il en a redécouvert tous les secrets, exploré et maitrisé tous les aspects pour conférer à ses images, à la fois une évidente matérialité et une sorte d’intemporalité pourtant bien ancrée dans le monde contemporain, dans un monde, le sien, à la fois universel et singulier. » Extrait du texte L’œuvre au noir de Anne Gersten, historienne de l’art. Exposition en parallèle de l'exposition[...]

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Jean Janssis : les corps impressionnés

Nevers 58000

Du 16/05/2024 au 19/07/2024

"A l’érotisme de ces corps voluptueux, s’ajoute la sensualité de la matière, qui émane de ce papier velouté et des pigments charbonneux qui subsistent en léger relief sur l’épreuve. À l’ère du numérique, de la profusion d’images colorées et du papier glacé, du pris sur le vif, de l’instantané et du mouvement, « l’œuvre au noir » de Jean Janssis, tout de silence et de gravité, évoque plutôt un tableau du Caravage, une sculpture de Michel-Ange ou une eau-forte de Rembrandt. Serait-il passéiste ? Non, évidemment ! Jean Janssis, certes, utilise une technique très ancienne, la gomme bichromatée, qui remonte aux origines de la photographie et abandonnée tout aussitôt. Cette technique, seule, pouvait lui offrir un contact avec la matière qui l’intéressait. À force de recherches, d’essais et d’erreurs, il en a redécouvert tous les secrets, exploré et maitrisé tous les aspects pour conférer à ses images, à la fois une évidente matérialité et une sorte d’intemporalité pourtant bien ancrée dans le monde contemporain, dans un monde, le sien, à la fois universel et singulier. » Extrait du texte L’œuvre au noir de Anne Gersten, historienne de l’art. Exposition en parallèle de l'exposition[...]

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